Son patrimoine

La collégiale de Champeaux est une des églises les plus riches en patrimoine de toute la région.
En effet, même si elle semble relativement vide à cause de sa taille, on y trouvera plusieurs pôles d’intérêt patrimonial.

Les Stalles
stallesLes stalles de Champeaux ont été réalisées par un certain Falaize, menuisier à Paris, en 1522.
Au nombre de 54 réparties sur les deux côtés du transept, elles forment un ensemble unique dans la région car elles ont toutes des miséricordes sculptées, dignes du plus grand intérêt et dont la signification n’est pas toujours évidente.
Leur style est encore empreint des caractères de l’art du Moyen-Âge, mais déjà on sent l’influence de l’art de la Renaissance italienne.

Les Dalles funéraires
dallesLa collégiale rassemble un ensemble, unique dans toute
l’Île-de-France, de dalles funéraires en pierre de liais qui
jonchent le sol de la nef. Toutes comportent des épitaphes
fort intéressantes sur leur pourtour. Certaines sont à effigie
c’est-à-dire qu’elles présentent la silhouette du personnage
dont elles couvraient la sépulture. Plusieurs d’entre elles,
remarquables, ont été regroupées au chevet de l’église

 

 

Les Vitraux
vitrauxLa collégiale possède aussi un assez bel ensemble de
vitraux du XVIe siècle. Ils existaient dans toutes les
fenêtres basses de l’église mais ont été saccagés à l’époque
de la Fronde. Il reste donc un bel ensemble dans les fenestrages du bas-côté Nord du choeur et quelques éléments intéressants dispersés à d’autres endroits.

 

Les Statues
statuesOn peut voir dans la collégiale et dans la salle basse de la
tour un certain nombre de statues allant du XIIIe siècle au
XVIIIe , notamment une Vierge et un Saint Jean provenant
d’un calvaire du XVIe.
Il faut noter aussi un retable du début du XVIIIe lui-même
doté de trois statues.

 

Les Chapes
chappesIl reste une douzaine de chapes des XVIIIème et XIXème siècles
qui ne sont pas encore visibles pour cause de restauration. Depuis la Révolution, il semble, d’après les archives, qu’un
nombre important d’éléments de grande valeur artistique aient
disparu ; volés ou vendus. Nous avons dans nos projets l’acquisition d’œuvres contemporaines afin de constituer une sorte de musée vivant de l’Art Sacré.
Pour l’instant, une Sainte Thérèse d’Avila de Dominique Kaeppelin, en bois sculpté et peint inaugure cette démarche.